10 août 2012
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Une écriture fluide qui, non sans une pointe d’humour (noir) nous recentre sur ce qui est vraiment important pour nous.
Si la morale est galvaudée mais toujours utile à rappeler « l’argent ne fait pas le bonheur » ; ce qui est plus original est cette réhabilitation du médiocre. Cette banalité qui nous désenchante est « notre histoire » et il faut la perdre pour prendre conscience que le bonheur s’est envolé. C’est ce « moi » que les personnages regrettent au final et ne pourront retrouver car l’argent n’achète ni la simplicité ni la sincérité.
Le ré-enchantement du monde n’est pas affaire de sous mais de posture mentale.
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